Petits hommes en équilibre sur un fil ténu
Sans cesse bâtissent, détruisent et reconstruisent.
Univers de nuits et de lumières
De ceux qui déchirent, de ceux qui recousent
De ceux qui crachent, de ceux qui essuient
De ceux qui saccagent, de ceux qui recollent
De ceux qui massacrent, de ceux qui sèment
Esprits voilés, regards clairs
Anges et démons face à face
Donnent la mort, donnent la vie.
Les barbares ont franchi les murs de la Cité antique
Et renversé ses Génies protecteurs
Lacérant les ailes bienveillantes
Faits de terre, de sable et de glaise
En tuant un homme, ils tuent leur frère
En fracassant un crâne d’argile
Ils assassinent l’humanité toute entière.
Petits hommes en équilibre sur le fil ténu
Vacillent éternellement entre chaos et harmonie.
Ce n’est plus sur le dernier homme que nos regards se poseront, mais sur le dernier jour que nous verrons. Alors anges et démons disparaîtront, justes et égalitaires. Alors la nuit sans nom et l’âme morte s’accoupleront…
Mais qu’est ce qui te tourmente pour écrire de la sorte ?
Beaucoup de choses mais ici ce sont les massacres de sites antiques perpétués il y a quelques années par des esprits obscurs en Syrie qui m’avaient inspiré ce petit truc.
Selon moi, ce texte n’est pas un petit truc. Il dépeind justement les contradictions de l’humanité et cette guerre constante entre justice et bétise. Cruauté et bonté.
« Petits hommes en équilibre sur le fil ténu
Vacillent éternellement entre chaos et harmonie »
Merci pour ce beau partage.
Et merci pour ce beau commentaire, Gabrielle.
Amitiés.
Comme le dit si bien Gabrielle ; tant de contradictions pour une seule humanité ! (C’est la faute au Bon Dieu qui nous a fait de travers !).
Sûr, il y a un vice de fabrication!