Fin d’été.
Quand le ciel bas avait émoussé les arêtes vives de la montagne et que le vent s’était levé, l’Empire patiemment édifié s’était écroulé.
La mer avait posé une poussière de sel sur les murs de briques, englouti les douves en se fracassant contre les fortifications et la pluie avait égrainé le fier château et ses alentours arborés par de petites mains fébriles de jardinier poète.
De grosses semelles insouciantes piétineraient bientôt les ruines d’une fin d’été hantées des seuls oiseaux de mer cherchant encore dans les éboulis, des miettes de goûter.
Alors le petit architecte avait repris l’avion pour s’envoler dans le ciel gris, emportant un peu de soleil dans ses cheveux clairs et un peu de sable au fond de ses poches.

joli !
une histoire éternelle (à chaque vacances)
simple et classe 🙂
Grand merci Carnets 🙂
non, mais merci toi !
C’est tendrement raconté…
Merci Dumè 🙂
Un petit Prince camarguais quittant Aigues Mortes dans l’avion d’un grand homme…
Oui …si tu veux 🙂
Des édifices fragiles qui même après le départ restent longtemps gravés en mémoire !
Très joliment amené, Alma !
Du rêve pour les jours gris, merci Laurence.
Un texte formidable mais j’avoue avoir un peu de mal à bien voir la photo
Merci Robert et oui je suis d’accord pour la photo ratée 🙂
très poétique ton petit texte
Merci Yoshimi!