avec son escalier (glissant, forcément)Son canal sordideSes tables pour le bouillon d’onze heuresEt bien sûr la cinquième roue du carrosse, noeud de toute l’affaire
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19 réflexions au sujet de « Bizarre encore mais version mélodrame »
On se croirait presque en Normandie dis-donc ? Enfin, la Normandie de mon enfance, la fête à la grenouille. Sinon, je suis partante pour le napo poule mouillée.
A ce prix-là, on ne peut espérer mettre la main que sur une simple gravure ou une poire à poudre, mais les collectionneurs fortunés pourront acquérir des objets plus emblématiques, comme un des célèbres bicornes de Napoléon (estimé entre 300.000 et 400.000 euros), un buste en bronze (entre 5.000 et 6.000 euros), ou encore un foulard porté par l’empereur (pièce rare, estimée entre 6.000 et 8.000 euros).
« Il neigeait. On était vaincu pas sa conquête.
Pour la première fois l’aigle baissait la tête.
Sombres jours ! L’empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine branche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre :
Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre. »
(Victor Hugo, les châtiments)
Ca fait cher le chapeau surtout quand tu vois qu’en été on trouve de ravissants chapeaux de paille pour rien du tout et que de toute façon les gens les perdent la plus part du temps.
N’empêche qu’à chaque commémoration, tu vois arriver du continent et de partout en Europe, des adorateurs parfois pas bien riches, plutôt âgés, qui dorment dans leur petite bagnole toute déglinguée et en sortent le matin entièrement costumés pour assister aux festivités. Ils ont un côté ridicule évidemment mais assez attendrissant aussi, de vrais passionnés qui y croient dur comme fer et se privent certainement pour se payer le voyage. Ils vont baver devant la collection de Monaco.
Tu nous présentes le monde à l’envers ces derniers temps. Ton regard fuirait – il la triste réalité ? J’avoue, je le comprends 🙂 Bon week-end, Almanito !
Qu’importent les reflets encore intermittents,
Puisqu’ils y sont mêlés en une seule trame
Et que dans l’Eau déjà sont réconciliés
Des nuages, des tours et de longs peupliers.
Finalement t’aime bien la pluie , avoue !! ;))
Ben écoute, si tu me provoques, demain je vous fais la totale : Napoléon sous la pluie 😉
On se croirait presque en Normandie dis-donc ? Enfin, la Normandie de mon enfance, la fête à la grenouille. Sinon, je suis partante pour le napo poule mouillée.
Je vais essayer de trouver ça même si en ce moment il est noyé… dans les déco de Noël…
Bon, j’ai vu Alfred mais ma culture s’arrête là. Je n’ai plus qu’à fermer cette fenêtre sur cour et attendre votre éclairage sans psychose.
🙂
Faut pas chercher si loin avec moi, aucune allusion aux grands que vous citez 🙂
Ou Georges?
Non plus 😉
Je tremble (à lire BFM TV!)
Mon Dieu, mais quel est cet animal ?

https://www.bfmtv.com/people/spectacles/vente-historique-d-objets-ayant-appartenu-a-napoleon_AN-201411130039.html
Bicorne et foulard
A ce prix-là, on ne peut espérer mettre la main que sur une simple gravure ou une poire à poudre, mais les collectionneurs fortunés pourront acquérir des objets plus emblématiques, comme un des célèbres bicornes de Napoléon (estimé entre 300.000 et 400.000 euros), un buste en bronze (entre 5.000 et 6.000 euros), ou encore un foulard porté par l’empereur (pièce rare, estimée entre 6.000 et 8.000 euros).
« Il neigeait. On était vaincu pas sa conquête.
Pour la première fois l’aigle baissait la tête.
Sombres jours ! L’empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine branche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre :
Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre. »
(Victor Hugo, les châtiments)
Ca fait cher le chapeau surtout quand tu vois qu’en été on trouve de ravissants chapeaux de paille pour rien du tout et que de toute façon les gens les perdent la plus part du temps.
N’empêche qu’à chaque commémoration, tu vois arriver du continent et de partout en Europe, des adorateurs parfois pas bien riches, plutôt âgés, qui dorment dans leur petite bagnole toute déglinguée et en sortent le matin entièrement costumés pour assister aux festivités. Ils ont un côté ridicule évidemment mais assez attendrissant aussi, de vrais passionnés qui y croient dur comme fer et se privent certainement pour se payer le voyage. Ils vont baver devant la collection de Monaco.
Ben Alfred, il a faufile sa bouille sur la deuxième photo !!!
😄
Je ne vois pas 😉
Miroir ! Ô miroir !
M’en parle pas, et encore j’imagine qu’on a ici un peu plus de lumière que plus au nord…
Tu nous présentes le monde à l’envers ces derniers temps. Ton regard fuirait – il la triste réalité ? J’avoue, je le comprends 🙂 Bon week-end, Almanito !
Oui, c’est ce que je disais plus haut, en ce moment mieux vaut regarder par terre qu de contempler un ciel incolore 🙂
Bon weekend Mony !
les coms ne passent toujours pas, 2e essai
Qu’importent les reflets encore intermittents,
Puisqu’ils y sont mêlés en une seule trame
Et que dans l’Eau déjà sont réconciliés
Des nuages, des tours et de longs peupliers.
(Georges Rodenbach)
Joli, il aurait été dommage que ça ne passe pas, merci Emma.
Excellent, j’ai adoré tes reflets… tu as l’oeil pour nous montrer ce que d’autres ne regarderaient pas.
Merci !