Voilà une vingtaine d’années que nous vivons près de la forêt.
Le vingt-unième siècle se termine et les villes n’existent plus.
Notre communauté d’une centaine de personnes se protège du mieux qu’elle peut. J’avais la quarantaine quand j’ai emmené mon épouse et mes deux filles dans cette campagne reculée de la France. Nous avons rejoint des gens du pays et quelques amis et nous nous sommes organisés pendant que plus loin les gens mouraient et s’étripaient pour quelques aliments et de l’eau potable.
Notre communauté est fragile, la pollution a fait des ravages, nous mourons souvent avant cinquante ans, j’ai perdu une de mes filles et mon épouse, cancers qu’on ne peut plus soigner.
Nous avons réinventé la sobriété alimentaire, les cultures cachées dans la forêt, et surtout son entretien car elle est précieuse, plus que nos vies. Nous avons quelques enfants qui ont mission de la soigner, on les…
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Merci d’adresser vos commentaires sur le blog de Polly, « L’écrit vagabond »
Très joli texte, un mélange d’espoir et de fatalité avec une vision pessimiste du futur mais que la fin ramène l’espoir, j’ai aimé aussi la chanson de cet artiste que je connaissais pas.
Merci Robert mais ton commentaire revient de droit à Polly qui a écrit cette belle histoire sur son blog, je n’ai fait que la rebloguer 🙂
Oups!
Pas grave elle comprendra 🙂